La Red Bull Ocean Rescue is back ! Après une première édition réussie en 2022, la compétition de sauvetage côtier reprend ses quartiers sur la Côte Basque. Le samedi 18 février, 36 athlètes parmi les meilleurs de la discipline prendront le départ à 14h sur le parvis du casino de la Grande Plage de Biarritz, pour tenter de décrocher le titre de la course la plus exigeante de l’année menée par Red Bull.

Red Bull Ocean Rescue

Red Bull Ocean Rescue in Biarritz // Thomas Lodin / Red Bull Content Pool

La Red Bull Ocean Rescue, c’est quoi exactement ? Une compétition de sauvetage côtier qui réunit paddle board, sauts de falaise, course à pied, natation et kayak. Soit en détails :

– 1230 m de paddle board jusqu’à la plage Miramar,
– un kilomètre de course pied pour rejoindre le phare de Biarritz,
– un saut de falaise depuis le phare de Biarritz pour la première phase de natation de 600 m,
– des étapes qui s’enchaîneront pour finalement passer la ligne d’arrivée après 5,5 kilomètres qui réunissent 1230m de paddle, 990 m de kayak, 2310 m de course à pied, 880m de natation, le tout sur un parcours racé et exigeant entre la Grande Plage et Port Vieux.

Red Bull Ocean Rescue

Red Bull Ocean Rescue // Jennifer Lavaud / Red Bull Content Pool /

18 athlètes masculins et 18 athlètes féminines joueront des coudes dans les aux froides de l’Atlantique pour tenter de décrocher la première place, remportée l’an dernier par les espagnols David Buil et Itziar Abascal. Cette année les français seront nombreux pour représenter les couleurs du drapeau, à la manière d’Adrien Lambolez et Oiana Trillo, arrivés en seconde position en 2022.

RENCONTRE AVEC ADRIEN LAMBOLEZ ET OIANA TRILLO QUI PRENDRONT POUR LA SECONDE FOIS LE DÉPART DE LA RED BULL OCEAN RESCUE À BIARRITZ :

Oiana Trillo

Oiana Trillo

A quel âge avez-vous commencé le sauvetage côtier et quand vous-êtes vous vraiment consacrés à ce sport ?

Adrien Lambolez : J’ai commencé à 20 ans et je m’y suis consacré à 100% à 24 ans. J’ai donc 35 ans, je fais partie d’une génération qui a commencé tard car c’était un sport très peu connu avant et je n’habitais pas sur la côte.

Oiana Trillo : J’ai commencé à l’âge de 8 ans, à l’époque je pratiquais également de la natation, du tennis et du triathlon, puis j’ai décidé de me consacrer totalement aux sports aquatiques vers mes 13 ans.

Quelle discipline préférez-vous dans celles proposées par le sauvetage côtier ? Et quelle est la plus exigeante et pourquoi ?

Adrien Lambolez : J’adore vraiment toute les épreuves et surtout à regarder mais l’oceanman reste forcément la plus exigeante et physique. C’est l’enchaînement de chaque discipline, il faut être bon partout.

Oiana Trillo : J’aime particulièrement les épreuves en mer comme la planche, le kayak et l’oceanwoman notamment quand il y a de belles vagues, les sensations sont plus fortes et le spectacle est encore plus beau !
Selon moi l’épreuve la plus exigeante reste l’oceanwoman car c’est un enchaînement des 3 disciplines (natation, planche, kayak) séparées par une transition en course à pied de 90 mètres. Il faut être endurant et polyvalent… Cette épreuve est vraiment impressionnante.

Adrien Lambolez sur la seconde marche du podium pour l'édition 2022 du Red Bull Ocean Rescue

Adrien Lambolez sur la seconde marche du podium pour l’édition 2022 du Red Bull Ocean Rescue // Thomas Lodin / Red Bull Content Pool

Comment vous préparez vous physiquement pour ce type de compétition ? Et comment s’habiller le jour J pour combattre l’eau froide ?

Adrien Lambolez : En ce moment avec le club on insiste sur des séances longues. J’ai recommencé assez tard les entraînements cette saison car je viens d’être papa. Avec le groupe on s’entraîne presque tous les jours dans l’océan donc l’acclimatation se fait à chaque séance.

Oiana Trillo : Pour ce type de compétition, il faut s’entraîner en endurance sur tous les supports (planche kayak et nage) et rajouter des séances de course à pied, car la course RedBull c’est pratiquement 60% de course à pied dont plusieurs passages en montée.

Finalement pendant l’effort qui dure longtemps (à peu près 45/50 min) on ne sent plus le froid bien au contraire (en tout cas pour ma part). Je mets une combinaison intégrale 3/2 et non 4/3 (plus épaisse) car les mouvements et la respiration sont « bloqués » du fait d’être très serré. La 3/2 est un bon compromis entre les combis d’été trop légères pour cette période et les 4/3 trop épaisses à mon gout pour ce type d’effort.

 

Que ressentez-vous à quelques minutes du départ ?

Adrien Lambolez : Difficile à dire, l’an dernier on s’aventurait dans l’inconnu, c’était la découverte sans pression. Cette année sera différente, certainement un peu plus de concentration et de pression

Oiana Trillo : A quelques minutes du départ, je suis plutôt excitée de faire la course, j’ai hâte de concourir et de me faire plaisir. J’ai tout de même un peu de stress en ce qui concerne les sauts qui marquent la particularité de cette course !

L’an dernier vous arrivez en seconde position non loin de la première place, quel sont vos objectifs pour cette seconde édition ?

Adrien Lambolez : Vu que je commence à avoir de l’âge, j’ai comme principal objectif sur chaque course d’être « à la bagarre » avec les premiers. Après bien sur, un compétiteur commence une course pour la gagner. L’an dernier je finis deuxième à ma surprise, cette année je vais essayer de ne pas être surpris.

Oiana Trillo : Cette année est très différente de l’année passée. Mes études en école d’ingénieur Polytech ont été particulièrement chargées ce semestre, j’ai donc pu très peu m’entraîner….Cela sera donc l’une des premières fois que je concourrai avec si peu d’entrainements face à mes concurrentes. J’espère tout de même me placer dans les 3 premières féminines.

Red Bull Ocean Rescue

Red Bull Ocean Rescue // Thomas Lodin / Red Bull Content Pool

Retrouvez toutes les informations de la course sur www.redbull.com/fr

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